Je l'avais rencontré pour la première fois il y a plus d'un an. Un type étonnant, d'une rare acuité, qui mène un projet artistique remarquable, moderne, malin, pertinent, drôle, vagabond de ville en ville...Un air mi Grand Duduche mi Gaston Lagaffe myope, lunettes et cheveux en bataille, long et dégingandé... Nous avions bavardé avec plaisir, je me souviens d'une conversation un peu flirt, dérangée par notre environnement, en particulier par un type qui s'était montré assez lourd... Il m'avait donné son numéro de téléphone, dont je n'avais pas usé. Il était reparti vers ses aventures...
Je l'ai revu au début de la semaine dernière, presque par hasard. Il était de passage ici pour quelques jours. Je vais le saluer "Bonne année! Comment ça va?...". Nous nous reconnaissons... Les phéromones s'élancent en rangs serrés, elles sont presque palpables, comme un essaim de bourdonnements. "Si vous avez un peu de temps, je pars à la fin de la semaine. On peut se voir ?...". Well of course my dear! Il m'appelle. Sa diction est un peu hésitante. Coquetterie ou sincérité? C'est charmant. Il me fait rire. Rendez-vous est pris pour diner jeudi soir. Je lui ai fixé un endroit tout près de chez moi. Il est déjà un peu tard. Il fait nuit et froid. Je lui propose de venir à la maison plutôt que d'aller au restaurant... ma diction est un peu hésitante peut-être ? Nous nous vouvoyons toujours. Je ne savais pas trop ce qui allait se passer, je n'ai pas préparé de repas sophistiqué. Une bonne bouteille et des pâtes. Le dîner est bavard et gai. C'est délicieux. Il va s'installer sur le canapé. Je suis en face... La tension est tangible. J'ai un peu froid, je me lève pour aller prendre une veste. Je reviens. "Venez donc vous asseoir à côté de moi". Il est immense. Il m'enveloppe, toute petite dans ses bras. Nos lèvres se trouvent, se caressent, se mordillent, nos langues presque timides se frôlent, s'enroulent... Ses mains courent sur moi. Je l'entraine dans la chambre. Mon ventre se contracte, mon sexe s'ouvre. Nous sommes vite nus. Son corps blanc est mince, lisse et ferme. Sa bouche s'empare de ma chatte trempée, il happe mon clitoris, boit mes lèvres... Très vite il me prend tout au fond. Les mots que j'aime. "Quand je t'ai vu, j'ai vu ton cul, tes seins. Je savais que nos corps s'entendraient bien. Je me suis branlé en pensant à toi..." Je le suce comme j'aime, doucement, vite, longuement. Je sens qu'il est au bord... Il se retire pour ne pas jouir. "Tu es chaude" "Tu es bonne". Je le chevauche et je jouis une première fois. Il me retourne, m'écarte, me fend le corps. Son pouce cherche les fronces de mon cul... Il y entre impérieusement. Je me cambre encore. Il est en moi toute, je me sens pleine de lui. Je le provoque... "Vas-y..." Il est sur le dos et je le prends dans mes reins, je me plante sur lui, je le plante en moi, au plus profond de moi... Plus tard , il a joui les yeux fermés avec une expression concentrée de supplique enfantine. J'ai aimé sentir tout son poids sur moi, immobile... Il est parti à deux heures du matin. Le lendemain, réunion à 9h... je suis encore un peu saoûle. Mes lèvres sont gonflées et frottent presque douloureusement à travers mon string contre la couture de mon pantalon... Malgré la douche, il me semble sentir son odeur sur moi. Je suis fatiguée, étourdie et beaucoup trop enjouée pour être honnête! Il est reparti vers ses aventures, avec un petit texto qui lui ressemble : "Merci pour votre bon accueil... A bientôt...". Ciao baby! Thank you and see you around...
Que c est chaud chez vous !
RépondreSupprimerDe page en page je découvre, je ris, je m'émoustille...
Je repasserai certainement.....
Merci Monsieur Dosto. Je découvre aussi vos écrits et y reviendrai de même...
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