Nous avions rendez-vous pour la soirée. Belle journée d'hiver, l'excitation monte doucement. Quelques instants avant mon départ pour le rejoindre un bref texto : "Apporte ton petit imper en vinyle". Retrouvailles délicieuses. Nous ne nous retrouvons que de temps en temps, quand nos emplois du temps nous le permettent. Restau chaleureux, la soirée débute joyeusement, tranquillement... Puis, le ton change un peu. "Tu voulais jouer? On va jouer." Retour à la chambre d'hôtel. "Tu vas te changer". Il choisit. Corset de vinyle noir qui laisse libres mon sexe et mes seins. Mes bas. Chaussures vertigineuses. Le petit imper qui me serre la poitrine et la taille et me fait paraitre très menue. Il me bande les yeux, me passe mon collier, me met ma laisse. Sa main s'attarde un instant sur mon sexe mouillé. "On va jouer". Il ouvre la porte. Me conduit dans le couloir dans cette tenue de putain. Je sens l'angoisse qui monte. On va loin? J'entends une porte. Quelqu'un sort d'une chambre. Damned! Je peux l'entendre sourire. Mais nous n'allons pas loin. Dans le couloir. Il frappe à une porte. Pas un mot. L'odeur chaude et épicée d'une pièce habitée. Je m'avance de deux pas puis ne bouge plus. Il me retire mon imper. Il fait chaud mais je frissonne. Une main se promène sur ma poitrine. Une autre sur mes cuisses, mon cul. Pas un mot. Je comprends. On va jouer... Il aime me donner. Il aime ainsi signifier cette possession de moi. C'est le seul que j'ai autorisé à cela. Il le sait. Une bouche s'empare de mon téton, le mordille. Un doigt explore ma chatte. Des hommes. Combien ? J'ai du mal à penser. D'ailleurs ça m'est égal. Pas un mot. Il me fait mettre à genoux sur le lit et me menotte, mains au-dessus de la tête, laissant mon corps à la merci de ceux qui vont en jouer, en jouir... Je suis bientôt assaillie de peaux, de bouches, de mains. Il me donne quelques ordres brefs... C'est le seul dont on entend la voix. Il me murmure "Tu es belle... Tu es une belle salope... Tu aimes ça...". Mon sexe fond. Il me détache. Mes mains s'emparent des sexes qui sont à leur portée. Il fait très chaud. Les queues se succèdent dans ma bouche, mon sexe, mon cul enfin. Il aime voir. Il aime me voir ainsi. Dans ma tête, le fantasme de la putain. Je pense, je ne pense pas. Ca sent la sueur et le sexe. Je fais. Je suce, je tends mon cul, je branle... Je suis mentalement dans la confusion, ce qui n'est pas le moindre des mérites de ce petit épisode. Mais je le reconnais lorsqu'il s'offre à ma main, à mes lèvres, à ma langue. J'éprouve à la fois un plaisir purement cérébral à être ainsi dans cette position de femelle offerte et un reste de... pudeur? réticence? Peur de quelque chose d'un peu glauque, un peu sordide... Mais non. Ces messieurs sont très excités, exigeants, mais restent des gentlemen sodomites... Ne pas voir. Sensations pures. Je ne pense décidément plus. Tout est bien qui finit bien... Un peu de sperme dans les cheveux peut-être ?... De retour dans notre chambre, Champagne! on fête dignement l'année nouvelle... Et on baise, on baise, on baise...
-"Tu as confiance?
RépondreSupprimer-Je TE fais confiance"!