jeudi 12 juillet 2012

Migrations.

Bientôt la traditionnelle migration.
Les vacances dans la maison familiale… Pas beaucoup de surprises, aucune même, mais de vieilles habitudes et des moments rituels, toujours les mêmes, avec les mêmes personnes ou presque. Les parents qui vieillissent et les enfants qui grandissent. Mon chat d'appartement retrouve ses instincts de chasseur et se prend pour un tigre à la poursuite des sauterelles dans l'herbe haute... Moi, je cours, je nage, je lis, je prends le soleil, je fais la sieste sous le figuier en observant le chemin des fourmis qui ne s'arrêtent jamais de travailler...
Ca m’a souvent pesé. Mais depuis deux ou trois ans, c'est bien de se poser dans cette familiarité, ces conversations qui se suivent et se répondent d’année en année… Sea and sun… Pour le sex, c'est un peu trop tranquille… Salades et barbecues. Douches froides au lavoir. Pas de réveil, pas de contrainte. Pas d'ordinateur, pas d'internet (quoique... avec les smartphones, c'est un peu difficile de faire semblant!). Les vacances du bulot. 
Mais avant cela, un peu de fournaise dans le chaudron d'Avignon. Entre 120 000 et 150 000 spectateurs dans le In et 550 000 dans le Off  pour les 1200 spectacles proposés cette année. Pfiouuuuu! Des palabres, des ministres, des parades et des affiches, des tracts par milliers, des salades, des grillades et des bières servies 20h sur 24, des spectacles à 10H, à 11H, à midi, à minuit, des cafés et des glaces, des festivaliers hagards, ravis, furieux, épuisés, connaisseurs, néophytes, des soldes, des voitures garées partout, un président de la République, des députés et des groupes politiques, des vieux de la vieille et des jeunes loups, des réunions, des revendications, des vieilles haines recuites, beaucoup de prétentions et de médiocrités, mais aussi de rares éblouissements artistiques...  En route! La sardine va nager et se perdre en eaux troubles...