mercredi 6 avril 2016

Ton cul

J'aime ton cul. J'aime le regarder, le toucher, le sentir à travers ton jean. J'aime le voir, tu as un beau cul de mâle. J'aime caresser ta peau, j'aime attraper tes fesses à pleines mains, y enfoncer mes ongles, les claquer doux et fort, les faire rosir, y laisser mes marques, la marque de mes dents et de mes baisers. J'aime ta coquetterie, tes plugs et tes strings en mat ou en dentelle, en noir ou en gris, le cockring autour de ton sexe glabre. J'aime lécher tes couilles, remonter, laper, aller chercher avec mon nez, et glisser ma langue sur ton étoile, tu gémis, glisser ma langue dans ton anus et te faire bander. J'aime mon premier doigt en toi, mon deuxième, tu gémis, tu te penches, tu te cambres comme une fille, tu fermes les yeux... Tu te donnes, tu t'abandonnes comme on le dit d'une femme. Face à toi, nous ne nous quittons pas des yeux, je te pénètre, je rentre en toi. Un doigt, deux, trois... Quatre, cinq... Sentir ton cul qui s'ouvre, s'ouvre et vient et se tend et si tendre, si doux, si chaud à l'intérieur... Mon sexe dégouline. Pour quelques minutes, ton cul est à moi. Je suis dans ton cul, dans tes yeux, dans ton sexe. Mon poing fermé s'ouvre et se referme doucement en toi et je prends ton sexe dans ma bouche. J'aime ton regard qui se perd. J'aime ce qui sort malgré toi de ta gorge, ta respiration, tes aspirations. Mon poing bien au fond, dans le moelleux de tes tripes, ma bouche va de ton sexe à ta bouche, à ton sexe... Nos salives, nos humeurs se mêlent. Ta main pince mes seins, ta main me prend, je sens tes doigts, le plaisir est fulgurant, fontaine, tu recueilles mon eau. Je recueille ton sperme, sucré, salé. J'aime ton goût. J'aime ton cul. C'est ton style.





Un homme doux

Cela fait des mois qu'on se court après... Nos emplois du temps respectifs, nos obligations nous ont empêché de passer un peu de temps précieux ensemble. Nous y arrivons enfin ce samedi matin, où il passe à la maison vers 10H... Il est ponctuel et charmant. Il m'apporte mon portrait, un joli nu fait il y a des mois, je porte un plâtre et des béquilles. C'était ce fameux été 2014 où je me suis cassée en mille morceaux, au propre comme au figuré... Nous avons une relation confiante et amicale, teintée d'un érotisme qui est passé à l'acte une ou deux fois, l'occasion a fait les larrons de ces instants volés. C'est un homme doux, respectueux, un peu malheureux dans son couple, mais plein d'énergie, de désirs, de joie de vivre, d'envies inassouvies, qui sont là sous-jacentes, mais jamais pesantes. Il arrive, on s'installe et on parle, je parle, je parle, de cet hiver écoulé, aux températures trop clémentes et qui me fut si rude. On s'assoit par terre, pieds nus. Il prend mon pied dans sa main douce, me fait une caresse légère. je crois qu'il suffirait de pas grand-chose pour que... Mais non. L'humeur est à la confidence, à la tendresse, au papotage, au partage je crois.
Il repart en début d'après-midi vers ses affaires, toujours un peu pressé, toujours un truc à faire, un enfant à aller chercher quelque part, une course, une bouffe, un horaire...
Il m'envoie un petit texto : "On n'a pas baisé, mais c'était une jolie matinée!".
Merci l'ami!