mercredi 30 mai 2012

Humeur taquine

En attendant un post qui chauffe à feu (très) doux sur je ne sais pas encore bien quoi, ni par quel bout l'attraper...

Trouvé sur le site Chers voisins, ce délicieux mot doux...



Et cet autre...


Et puis, toujours amusant à lire, les requêtes de Gogol 12 : 
- sardines vivantes (oui, j'en conviens, je suis une sardine vivante)
- avant que ton string sèche (heu... ben... j'attends qu'il sèche quoi!)
- cui fruit antillaise (y aurait-il un lointain rapport avec notre CUI ? Le nôtre quoi! Vous voyez qui je veux dire!)
- Comment obtenir une grosse bite, trucs de grandmère (???)
- voix glaciale
- blonde taille moyenne mince nue dans sa chambre (j'ai pas de photo, mais c'est pas loin...Qui a deviné?)
- Françoise attachée (Pardon Madame Simpère!)

et mon tube inusable :
- sandalette plastique (si, si)

vendredi 25 mai 2012

C'est ma tournée!

Aujourd'hui c'est le 25 mai. C'est mon anniversaire.

Je crois qu'à la fois, je n'ai pas envie de ce temps qui passe trop vite, je n'ai pas envie de compter... Putain! Déjà ?
Et aussi que je suis bien là où je suis, que je sens comment dire ? Cette impression obstinée d'avoir 35 ans... hum hum... D'avoir du désir, de me sentir belle, "bonne" aussi...  (la vulgarité de cette expression me fait mourir de rire...), plutôt correctement gaulée, plutôt désirée, un peu immodeste peut-être, mais que diable... Plutôt aimée, plutôt joyeusement bigame ( faudra que je vous entretienne de ma bigamie de plus en plus prononcée!)...
Je viens de passer une belle nuit avec l'un et je rejoins l'autre ce soir... Joli mois de mai!
Ce matin, en passant guillerette avec mon petit panier dans ma rue, un joli jeune homme qui fumait assis sur le capot d'une voiture avec deux ou trois collègues m'a regardé venir et m'a murmuré au passage "Bonjour Madame" sur un ton de gentillesse admirative... On s'est souri. It made my day. My birth day...
J'ai aussi une pensée très émue pour ma mère et pour mon père. Je suis leur première née et je connais bien les anecdotes répétées à l'envi qui entourent ce jour là. Les histoires de famille quoi... Je vous passe les détails drôles et émouvants. Mais j'y pense.
Il fait enfin très beau. J'ai des tas d'emmerdements, mais aujourd'hui, je les met de côté.
Belle journée à vous qui lirez ce billet aujourd'hui et à vous qui le lirez plus tard aussi. C'est ma tournée!

lundi 21 mai 2012

La peau douce

J'ai retrouvé ta bouche douce et tendre, ton sourire, tes yeux verts. J'ai retrouvé tes mains osseuses, ornées de bagues en argent qui te vont bien et qui ont chacune une histoire. Tu portes depuis deux ans celle que je t'ai rapportée d'Argentine. J'ai retrouvé tes invraisemblables t-shirts trop décorés à mon goût et tes pompes baroques. J'aime plus de sobriété. Mais ça fait partie de toi.
Nous avons retrouvé notre petit port secret, le soleil qui s'y couche, la promenade en bois, les restaus encore fermés hors saison, le bar-tabac des habitués, la plage qui n'a pas été nettoyée pour les estivants, et au loin la presqu'île qui prend des tons fauves en cette fin de journée.
J'aime retrouver ce qui nous lie. J'aime cette intimité à laquelle nous pouvons nous laisser aller ensemble. Se chercher. Se toucher. S'embrasser. Quand nous nous baladons, ta main posée sur mon épaule, ma main qui agrippe ta taille.
J'aime retrouver le goût du vin blanc et de ton petit cigare sur tes lèvres, l'odeur d'Isseye Miyake sur ton cou, ton phrasé métallique de titi des banlieues égaré depuis longtemps sur les rives de la Grande Bleue, tes jeux de mots approximatifs qui me font rire.
Le soir, après un repas chaleureux et bavard, après une soirée douce qui m'apaise, nous sommes allés nous coucher presque comme un vieux couple. Tu me racontes une anecdote arrivée à ta fille, on se lave les dents, je te fais écouter ma dernière trouvaille musicale, on se retrouve nus sous la couette, presque comme un vieux couple.

Tu te tournes vers moi et nous ne parlons plus.
Ta bouche cherche la mienne, ta poigne tord mes cheveux. Ta main caresse mon dos et vite descend sur mes fesses qu'elle saisit. Tes deux mains écartent mon cul. Je frissonne. La couette est jetée loin du lit. Je me love contre toi. Ton torse glabre me fait frémir. Ton sexe est déjà dur. Ta main si douce tout à l'heure s'abat brutalement sur moi. Claque, claque, claque... De plus en plus fort, de plus en plus fort. Fais moi mal Johnny! Fais moi mal. Fais le bien. Je sens mon cul qui rosit, je sens cette inexprimable chaleur qui s'empare de moi. Je me tourne. J'offre mon dos, mes fesses, mes cuisses à ta lubricité. J'aime être à toi. Je me livre et tu me prends.

Le lendemain matin, j'ai retrouvé ta peau douce et déjà bronzée, tes fesses musclées et les deux fossettes qui creusent joliment tes reins. J'ai retrouvé les traces de la nuit sur mon dos en légères estafilades rouge pâle. J'aime tes traces. Je t'ai observé te raser, nous avons pris un café, presque comme un vieux couple...

mardi 8 mai 2012

Attachée (2). Détachée.

Petit Robert :
Attacher : Faire tenir (à une chose), au moyen d'une attache, d'un lien. Faire tenir deux (ou plusieurs) choses ensemble.
Fixer, lier, mettre, enchainer, accoupler, assembler, joindre, réunir, unir, nouer. Engager, prendre. Fermer.
Attachement : Affection, amitié, amour, estime. Fidélité, constance. 
Attaché(e) : Personne attachée à un service. Attaché d'ambassade, attaché d'administration.
Détacher : Délier, dénouer, libérer.
Détachement : Abandon, renoncement. Oubli. Désintérêt, indifférence, insensibilité. Désinvolture, insouciance.

Des années, des heures, des minutes, des secondes fugaces de rêveries diverses, de pensées qui ont été tristes tout le long temps du silence, empreintes d’une mélancolie grecque, cet état antique qui permettait de vivre le deuil, de se dépasser, presque de trouver un sens à la vie, ce passage en temps de crise qui n’est pas que tristesse… 

Tu m'as définitivement rayée de tes cartes. Et bien, ancien cher ami, moi aussi. 
Tous autant que nous sommes, nous finissons par acquérir, après bien des efforts et quelques solides baffes, l’art de l’évitement, évitement des emmerdements, de la souffrance inutile,  de la jalousie mordante, de la vaine tristesse, de la frustration… 

Le plaisir pris ailleurs, dans d'autres bras, dans d'autres liens.
Une histoire de fouet et de cravache, de menottes et de cordes, de cuir et de vinyle. De sexe et de peau. Brûlures et caresses. Baise brutale et tendresse ultime. Cris et chuchotements. J’ai donné ma peau. J’ai reçu un plaisir inconnu. Libre et entravée. Moments délicieux, douloureux, épuisants, émouvants, sérieux, drôles, impétueux, et parfaitement inavouables… Partages intimes.

Je rentre d'un court et ravissant voyage en méditerranée, Ségeste et Sélinonte, pêcheurs et palais, douceurs et amertumes... 

Tourner la page, tourner toutes ces pages...

Ciao pantin!*

* C'est de saison non ?