mardi 6 mars 2012

Synopsis. Exercice à l'intention d'apprentis scénaristes.

 Personnages : un homme, une femme, chabadabada.

Soit une femme, née dans les dernières années du baby-boom.  

Carte d'identité (incomplète et revisitée...) :

- Vie familiale :
Vieux parents aimants et en forme.
Fille autonome, jolie, marrante, intelligente.
Couple légitime ancien qui tient la route. La perfection n'est pas de ce monde.

- Vie professionnelle : pleine et passionnante à certains égards. Chaotique. Frustrante parfois. Un peu compliquée en ce moment, mais ça occupe.

- Argent : jamais assez, comme tout le monde. Mais mieux que beaucoup. A une femme de ménage et  paie des impôts.

- Vie sociale et culturelle :
Quelques très solides amitiés, pas mal de potes. 
Tango, danse africaine, ciné, théâtre, musiques et concerts, et lecture, beaucoup de lecture. Cultivée.

- Voyages, vacances : vu du pays... Pas à se plaindre.

- Langues et ouverture sur le monde : bilingue anglais, espagnol de cuisine et à gauche toute.

- Mode de vie : bobo, forcément bobo. A un vélo, mange parfois bio, voire équitable, est pour le mariage homosexuel si ça leur fait plaisir et contre le nucléaire.

- Vie amoureuse et sexuelle : voir vie professionnelle. Pour plus de précisions se reporter au blog "La Sardine de Belsunce".

- Aspect physique : pas mal, quoique blonde. Pas de maladie, ni de tare connue.

Soit un homme, né dans les premières années du baby-boom.

Carte d'identité (lacunaire, ré-inventée, imaginée par bribes...) : 

- Vie familiale :
Orphelin de père et de mère.
Un fils adulte reconnu, peut-être une fille inconnue, et des enfants rêvés.
Couple légitime relativement récent qui tient la route. Travaillent ensemble intensément. 25 ans d'écart. La perfection n'est pas de ce monde.

- Vie professionnelle : pleine, agitée, passionnante, totalement absorbante, débordante.Chef de meute.

- Argent : beaucoup plus que beaucoup d'autres.

- Vie sociale et culturelle :
Quelques solides amitiés, quelques solides inimitiés, pas mal de potes, gros carnet d'adresses. 
Ciné, beaucoup d'images, et lecture, beaucoup de lecture. Le reste est inconnu.

- Voyages, vacances : globe-trotter et casanier. Ignore le mot vacances. S'ennuie au bout de deux jours.

- Langues et ouverture sur le monde  : voir item précédent. Historien. Ecrivain. Cultivé.

- Mode de vie : bobo, parisien, forcément bobo. Mange beaucoup au resto.

- Vie amoureuse et sexuelle : voir vie professionnelle. Plusieurs unions, beaucoup d'amantes, la tentation de quelques amants peut-être. Au moins une grande passion pour une très belle jeune femme qui fut une égérie. Libertin. Adore les femmes beaucoup plus jeunes. Pas encore le syndrome vieux beau, mais ça pourrait venir.

- Aspect physique : pas mal, quoique blond. Pas de maladie, ni de tare connue.

Synopsis   
Le synopsis suivant en est au stade, bien connu dans l'audiovisuel, du "développement". Mais comme souvent, il y a fort à parier que ce synopsis ne devienne pas un scénario et encore moins un film faute de producteurs qui y croient et d'un réalisateur qui s'en empare. Beaucoup d'appelés, peu d'élus. D'ailleurs, cette phase de développement dure depuis bien trop longtemps et les crédits qui lui ont été alloués par le CNC il y a trois ans et demi sont épuisés. Cette note d'intention (autre nom pour le synopsis) est sans doute beaucoup trop banale pour trouver preneur. A ce stade d'ébauche, on n'envisage pas la distribution... 


Internet. Ils se rencontrent. Pour baiser. Ils baisent. Très bien. Entente physique et affinités ailleurs. Humour et légèreté. Démarrage un peu en trombe. Pas de mensonge ni de promesse. Ils savent qu'ils ont leur autre vie. Parenthèse. Mais c'est chaud, c'est délicieux, c'est vivant. Mails et textos. Puis arrêt brutal et inexpliqué. Il disparait. Elle reste interdite. Première meurtrissure. Deux mois se passent. Elle envoie un texto. Elle lui arrache (déjà) un moment. Ils se revoient. Ils baisent. Beaucoup. Très bien. Il explique un peu ce qui s'est passé dans sa vie à lui. S'excuse un peu. Elle oublie, elle fond. Ca repart même s'il s'en va à l'autre bout du monde pour son travail. Trois ou quatre mois plus tard, à son retour, elle lui envoie un message très amoureux. Deuxième disparition, silence total. Deuxième meurtrissure. Le temps passe. Elle fait ça. Heure de gloire...
Elle le reverra six mois plus tard. La relation s'étire de loin en loin. Il n'y a presque plus de contact entre eux. Pas de coup de fil amical. Pas de nouvelles. Textos simples ou mails laconiques. C'est elle qui sollicite. "Je serai à Paris à telle date. Et toi? ".  Des moments épars toujours calibrés : une soirée, une nuit.  Pendant ces rares occasions, ils baisent. Très bien. Ils parlent. Beaucoup. Elle a toujours ce sentiment de connivence. De complicité. Mais à 8 h du matin, le carrosse se transforme en citrouille. Les mois s'écoulent.

Exercice :
Il conviendra de trouver une fin à cette histoire avec queue mais sans tête. De permettre à l'héroïne d'arrêter d'y penser avec la nostalgie des choses qui auraient pu être et qui ne seront pas. L'hypothèse de l'héroïne, modeste, mais semble-t-il encore un peu trop ambitieuse, serait de transformer l'essai en une relation amicale plus soutenue, plus attentive de sa part à lui, ambiguïté, légèreté et cul inclus si possible de temps en temps. Ne pas changer leurs vies. Ce sont ces silences interminables qui lui font mal, pas la nature de la relation, délicieuse lorsqu'elle est et qui se suffit ainsi.  Le héros, lui, s'en fout. La perfection n'est pas de ce monde.

 On réfléchira à l'aide de trois citations tirées d'auteurs connus et reprises sur des blogs amis :
Chez Tomas
"On désire toujours, par dessus tout, l'inaccessible avec avidité". Kundera.
On lira avec intérêt la note de CUI et sa conclusion.
"En amour, rien n’est jamais innocent. S’affectionner à un être, c’est dépendre de lui, c’est s’inquiéter pour lui, souffrir à cause de lui. Aimer, c’est prendre des risques, s’exposer, devenir vulnérable." 
Et enfin, on méditera sur Paul Léautaud, chez Melle H.
"L’amour, c’est le physique, c’est l’attrait charnel, c’est le plaisir reçu et donné, c’est la jouissance réciproque, c’est la réunion de deux êtres sexuellement faits l’un pour l’autre. Le reste, les hyperboles, les soupirs, les « élans de l’âme » sont des plaisanteries, des propos pour les niais, des rêveries de beaux esprits impuissants. […] L’amour, c’est le physique. Et La Rochefoucauld l’a oublié : l’amour est encore une forme de l’intérêt. Ce qu’on aime dans un autre, c’est soi, c’est son plaisir, c’est le plaisir qu’on lui donne et qui est encore une forme du nôtre."

19 commentaires:

  1. vous me faites penser à la femme (Zhang Ziyi) qui s'attache sans succès au héros de In the Mood for Love dans 2046. l'homme que vous décrivez dans votre histoire est en revanche différent, il semble être un don juan, plus intéressé par la conquête que par la construction d'une relation (puisque vous l'avez anonymement reconquis).

    ce qui rend si dur le détachement c'est le fait que l'homme se laisse de temps à autre rattraper, créant l'espoir de...

    dans 2046, elle se détache comme elle peut, ils se revoient au gré des hasards de la vie. le lien est forcément distandu et aléatoire, comme avec toutes les autres femmes qui le croisent. elles finissent par accepter ses silences sans souffrir car elles savent qu'elles ne le changeront pas.

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  2. La navigation en haut trouble nécessite un gilet de sauvetage parfois...
    Ne pas oublier de tirer sur le cordon ! ^^

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  3. Mon collègue psychiatre me dit souvent qu'il n'y a pas de solution...
    ( t'es dans la m.... là! salaud d'attachement , argh...)

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  4. teignez vous en brune et il n'y paraitra plus....Qu'est ce qu'on dit ? Merci monsieur !

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  5. J'adore votre style d'écriture. On commence à lire et on ne peut plus s'arrêter. J'ai ainsi lu tout votre blog la nuit dernière avec plaisir et délectation. Bises!

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  6. @la Parisienne et Dita
    "Peu à peu tout me happe
    Je me dérobe je me détache
    sans laisser d'auréole...
    Les cymbales le symboles
    Collent...
    On se rappelle, on se racole..."
    Alain Bashung
    @Flow : I love your sense of humour!:)
    @Anonyme : Merci Monsieur!
    @Quadramatique : Merci! Ca me fait très plaisir. Et je vous retourne le compliment; quoique je n'ai pas passé la nuit à vous lire!:) je me donne un peu plus de temps... Revenez quand vous voulez...

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  7. Marieh2o, ton blog est tellement passionnant qu'à chaque fois, j'aurais des commentaires interminables ...
    Bon, je vais tenter de faire bref :
    - Je viens de finir le livre " la vie est brève et le désir sans fin" J'aurais beaucoup de commentaires à faire, il y a tellement de phrases "choc" !!! J'y reviendrai. Encore merci pour ce choix judicieux de lecture.

    - Pour ton scenario, c'est une idée qui m'est venue, à moi aussi, de mettre en scène une histoire d'attachement. A sens unique. Mais comme toi, je sèche lamentablement sur la fin de l'histoire.
    En ce qui concerne les personnages, elle ne peut être que brune, et lui se doit d'avoir les plus beaux yeux bleus du cinéma ... Ses absences, ses éloignements, ses retours vers celle qui lui est profondément attachée, c'est tout à fait ça. Mais la fin ??? Quelques pistes peut - être :
    - Elle finit par lui signifier qu'elle n'en peut plus d'attendre en vain, et qu'elle ne veut plus jamais le revoir; ça lui coûte, mais il n'y a pas d'autre issue. Alors, il réfléchit beaucoup, et contre toute attente, il finit par réaliser qu'il lui est également très attaché; tant qu'il savait qu'il n'avait qu'un geste à faire pour qu'elle vienne à lui, il ne se posait pas de questions. Il l'avait "sous le coude", en cas de pénurie ... Mais savoir qu'elle ne le désire plus le met dans un état d'insécurité qu'il n'a encore jamais connu. Plus rien ne l’intéresse désormais, même pas les multiples conquêtes qui jusque là remplissaient son quotidien. Et sa vie familiale l'ennuie. Pour la première fois de sa vie, il est perdu et ne sait comment réagir. Alors, il se noie dans le travail. Et chacun d'eux passe le reste de sa vie avec ce goût d'inachevé, mais ils sont bien trop fiers l'un et l'autre pour se l'avouer ...
    - Soit le film finit ainsi, en laissant au spectateur la liberté d'imaginer ce qu'il veut.
    - Soit on ajoute une dernière scène, elle a vieilli, et elle vivote dans un deux pièces sans âme, et reçoit un courrier lui annonçant son décès, il lui lègue le bandeau ... Avec ses mots " Ce jour - là, je t'ai reconnue tout de suite, j'ai su que c'était toi; De ce jour, je n'ai cessé de penser à ce qui aurait pu arriver ... Il y a des choix que l'on fait ou que l'on ne fait pas. "
    - Si cette fin est un peu trop "hollywoodienne", on peut imaginer autre chose : De toute façon, il ne la quittera jamais; la fin de l'histoire ne peut venir que d'elle. Soit elle arrive à comprendre qu'il lui est "attaché" d'une manière tout à fait différente : Lui aime trop le sexe avec elle pour y renoncer; alors, la vie peut continuer ainsi, lui faisant de brèves apparitions dans sa vie, et elle se trouvant un autre amant pour compenser les périodes "sans", allant avec ce deuxième amant au bout de ses fantasmes sexuels, juste pour s'étourdir, mais en gardant en tête que cet homme qui fuit, c'est celui qu'elle n'aura jamais, l'inaccessible, mais elle finira par trouver que finalement, c'est son guide, son étoile, et qu'il brillera pour toujours dans le ciel ( bon, c'est mon côté fleur bleue qui parle ), et à sa mort, elle finira par donner son nom à une étoile, juste qu'il brille pour l'éternité ...

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  8. Pas beaucoup d'idée de scénar, je sèche aussi.
    Je propose de méditer cette autre citation : « un clown chasse l'autre ».


    Par ailleurs, si vous pouviez supprimer le système de captcha antispam, ce serait formidable. Ça se configure quelque part sur blogger mais je ne saurais dire où.

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  9. @CUI : Je vais méditer... Je n'ai rien de mieux à faire pour l'instant! :)
    @Kay : Waouh! Mais tu as des talents de scénariste! On va finir par devenir célèbres à nous deux! Aaaahhh! les marches rouges du Festival de Cannes! Comme réal, je sens bien le Clint Eastwood de "Sur la Route de Madison", qu'est-ce que tu en penses? Moi, je pleure chaque fois que je vois le film!

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  10. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  11. Elle ne le voit plus, ne le contacte plus, détruit tout ce qui lui rappelle lui... Elle y pense néanmoins, y pense beaucoup et souffre et puis petit à petit... Il devient un souvenir.
    Elle rencontre d'autres hommes, elle couche avec certains... elle en rencontre un dont elle devient amoureuse. Elle a définitivement oublié le "premier homme".

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    1. Elle essaie, elle essaie... Elle a déjà d'autres hommes dans sa vie et au moins un très régulier, trés amant, très aimant... Car ce n'est pas une "fidèle", ne l'a jamais été, et ce n'est pas une veuve de marin non plus... Mais... Elle a un peu de mal. Elle a confiance. L'oubli viendra. Ou pas.

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    2. @ Cristina: JAMAIS de la vie!
      @ Marieh2o: Elle s'accroche, elle y croit. Elle traverse dans sa vie comme dans leurs possibilités de rencontres des hauts et des bas, mais tant qu'elle n'aura pas revécu de re-rencontre--S--++xX, elle n'a pas envie d'autre chose. La pensée, les échanges tels qu'ils sont lus-écrits, visites, rencontres, jeux de rôles, comblent tous les vides.
      Elle est depuis LUi Monôôbsessionnelle!
      Il la chauffe à blanc. Elle LUi en fait autant! Il lui souffle le chaud et le froid. Elle y croit. Elle ne le force jamais. Il décide, il choisit, il prends contact décide des dates et des heures. Rendez-vous est pris. Il viendra demain, tout à l'heure. Le plus souvent il vient...Elle ne touche plus le sol, elle flotte, elle vole!
      Il arrive qu' in extremis, comme il est dans un poste à responsabilités, il reporte! Elle est démolie au soir et renaît au matin. Parfois celui du surlendemain.
      Mais toujours elle remonte. Quand même! Elle Y croit!
      De toutes manières, elle s'occupe par ailleurs, mais n'a pas rencontré mieux. Elle oublie tous les autres. Il les efface tous.
      Le reste, les autres, c'est du banal, de l'ordinaire.

      Pour elle c'est elle qui "partira" la première. Ou elle le suivra de près.
      Il ne peut rien lui faire souffrir de plus que leur séparations terrestres.
      Ils résistent dans les périodes où ils ne se voient pas mais leurs rencontres sont magnétiques
      et les rapprochements finiront par leur rendre leur dû!
      Moment magique.
      Cette fois, ils repartiront sur une note d'harmonie entendue,
      leur jeux de mots et de cache-cache continuant sur tous les autres ailleurs qu'ils connaissent, qu'il lui prépare avec autant d'amour qu'il appelle juste "affection", que d'attention.
      Mais ils ont besoin l'un de l'autre dans l'état où ils sont;
      Et leurs rencontres sont jouissives, qu'il y ait acte ou pas...Ils se frôlent, elle ruisselle!
      Un jour ils réalisent "autant qu'il y soit!"
      Le temps passe et ils ne sont qu'un plus de joie et de sérénité l'un pour l'autre. Jamais l'équilibre n'est rompu.
      Sauf s'ils se perdaient.
      Elle a comblé le vide dont il ignorait qu'il puisse encore se révéler, et remis en question bien des certitudes.
      Il est son étoile, son guide, c'est sûr.
      Elle est son ange, son indicible, et indéfectible perle; C'est certain.

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  12. Malheureusement pour elle, je crois qu'elle devra continuer à faire avec ses silences. Elle ne fera que mine de s'en lasser.

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    1. Ben je crois pas... Elle s'est lassée tout simplement. Elle ne fait pas mine! ^^

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  13. J'aime beaucoup la phrase de Léautaud et l'héroïne pourrait tout à fait finir comme lui, l'image que j'en garde, une carte postale, dans un fauteuil, devant une fenêtre qui diffuse une douce lumière, sur les genoux, ses chats, perdue, dans ses souvenirs, mal coiffée, décharnée, pas très propre non plus, mais heureuse dans ses rêves plus que dans ses souvenirs...
    Alors, elle ferait mentir Léautaud, car alors l'amour deviendrait au-delà du physique, du charnel, mais pure fiction, idéal, et tellement beau que la souffrance n'est plus chez elle, mais chez l'autre, celui qui reste au seuil de cet autre monde, onirique ou dément ?
    j'aime bien cette idée, parce que sinon, il n'y a pas de solution à son histoire, je n'en vois pas d'autre, les mondes comme les histoires appartiennent seulement à ceux ou celles qui se les inventent.
    Merci pour le plaisir que vous m'avez donné à écrire ces quelques lignes
    A bientôt
    DS

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  14. Ajoutons que l'amour lorsqu'il devient mystique, dépasse toutes les souffrances et puis, devenir martyr de l'amour à cause d'un pauvre type qui n'a pas compris ou voulu comprendre où se trouvait son étoile, ça vaut tous les Bashung, Cabrel, peut être pas Brel dans Dulcinea du Quichotte, mais c'est de cet ordre.
    Le mythe de la princesse qui doit attendre le retour du Prince Charmant pour enfin se remettre à vivre, c'est largement consommé.
    Vrai aussi que les histoires d'étoiles, depuis la Guerre du même nom et les frères Bogda, ça n'est plus très ou trop crédible...
    L'idée de la religieuse me plaît bien et puis depuis Diderot, il y a des religieuses sulfureuses et donc sympathiques, et le soufre, ça fait vendre ! ! !
    Bon, je me calme et ralentis mon délire
    A bientôt
    DS

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  15. Il y a effectivement de ça, je comprends les échos que ça éveille en toi, jolie Sardine! La différence c'est que le charmant Trouduc de mon histoire et sa gentille Grognasse vivent à quelques kilomètres l'un de l'autre, et surtout sont tous les deux célibataires, donc pas d'excuses de voyage à l'autre bout du monde ou de vie conjugale "officielle" à préserver....
    Il va falloir que je creuse pour comprendre certaines choses... but i'm more likely to just let it go ;)

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