lundi 18 février 2013

Savoir être légère.

Soirée d'hiver dans un pub bruyant, joyeux et qui eut été enfumé ne serait la loi l'interdisant. Un groupe local joue avec un peu de lourdeur, mais dans la bonne humeur, des standards de rock et de pop.
Irish coffee corsé, discussion animée.
Ca tourne autour de nos souvenirs sexuels les plus marquants, les plus excitants, les impérissables, les inusables, ceux qu'on appelle à la rescousse quand le reste fout le camp.
Surprises, coups en douce, endroits insolites, purs shoots d'adrénaline. Moments troubles, inachevés, éphémères ou prémices...
M me raconte cette fois, au cours d'un dîner entre collègues, avec les époux et épouses des uns et des autres. Sa compagne est là aussi.
Il est assis à côté de la femme du chargé de clientèle pro, un bon copain.
Très vite, leurs genoux, leurs pieds, leurs jambes se frôlent, très vite sa jambe à elle sur sa cuisse à lui.
Très vite, tout en mangeant, en conversant, sa main à lui qui remonte le long de sa jambe à elle, va plus loin, plus haut.
Son cerveau est double. Il parle, plaisante, lève son verre à la santé d'untel, et il bande, il bande, il en a mal aux couilles. 
Elle se lève, va aux toilettes, revient. Le manège recommence de plus belle. Elle a enlevé sa culotte. Ses doigts la fouillent. Elle est trempée. Il sent l'odeur de son sexe et se demande comment nul ne s'en aperçoit... Elle laisse l'empreinte de son émoi sur ses doigts, sur la chaise...
Après le café, il n'ose pas se lever tant son sexe tend son pantalon.
Il se force à penser à autre chose, aux résultats de la boite, à la mort de Louis XVI, aux embarras de la circulation...
Il se calme. Il se lève.
Tout le monde se sépare.
Ils montent à quatre dans la voiture du mari de la dame.
Sa compagne à l'avant et lui à l'arrière avec l'épouse.
Il l'a branlée dans la nuit, tout au long du trajet.
La suite est plus banale. Elle est devenue pour quelques mois une de ses plus délicieuses maîtresses. 
Le temps du récit, le bruit, la musique, le pub se sont éloignés. J'étais à table, dans la voiture...
Ensuite, ce fut mon tour de relater un de mes shoots d'adrénaline.
Sans doute vous le raconterai-je? 

PS : Le titre de ce post est bien sûr un clin d'oeil à Emma.
PPS : Ce n'est pas encore tout à fait le printemps, mais j'en ai marre de mes posts ouin ouin. Je change de braquet ?


13 commentaires:

  1. c'est très excitant comme tu le racontes. je viens de perdre ma culotte o_O
    le printemps doit être pas loin , ça doit être ça !

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    1. Les jours rallongent. On tient le bon bout! Heu... Sans jeu de mot hein!

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  2. J'ai toujours pensé que tu étais une Pétroleuse dans la vraie vie :)

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    1. Voudrais-tu dire par là que je pourrais (en toute hypothèse hein!) postuler à l'infini honneur d'être admise au sein du Saint des Saints ?

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  3. Savoir saluer une Sardine qui a envoyé le soleil du sud en ce beau lundi !:)

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  4. Quand j'ai mal au coeur, moi aussi je raconte des histoires de cul qui me font du bien au coeur. L'inverse n'est pas vrai. Enfin j'me comprends... "Ouin ouin" ou pas, j'aime beaucoup venir vous lire, alors continuez à raconter.

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    1. Merci Coccinelle et bienvenue ici donc! Heu... Quand vous avez mal au cul, vous ne racontez donc pas des histoires de coeur... J'peux comprendre ça... Ou bien ? ... :)

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  5. La mort de Louis XVI excite les sans-culottes non ?

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  6. peut-être ??? non mais ! ça c'est du teasing déloyal...

    Cristophe a trouvé le bon mot, en tout cas.

    Bon, changez ou pas, l'important c'est faites ce que vous voulez !

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  7. Le temps du récit... eh bien on devait être nombreux, à table, dans la voiture ! C'est vrai que la suite est banale, mais ce sont les commencements qui font le plus vibrer, non ?

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  8. Très jolie histoire que celle là en effet...
    Oui, je souhaite ça à tout le monde. Avoir dans un coin confortable de sa mémoire quelques moments qui, pour toutes sortes de raisons, dépassent les autres et posent un sourire nostalgique et mutin sur nos lèvres quand ils reviennent pour un instant danser devant nos yeux.

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