jeudi 2 février 2012

La vie est brève et le désir sans fin.


Ce titre n'est pas de moi. C'est celui d'un livre triste et drôle, lourd et léger... J'ai adoré ce bouquin , paru il y a deux ans et qui est un pur bonheur.
C'est l’histoire d’une inépuisable et inéluctable souffrance amoureuse plus forte que tout. Roman mélancolique et sensuel sur un trio amoureux. Comment choisir ? Qui choisir ? Et c'est raconté de l’inimitable manière qu’à Patrick Lapeyre de raconter le monde comme il ne va pas. Petites touches d’une acuité et d’une intelligence qui laissent confondu. Événements apparemment anodins qui ne le sont en fait pas du tout. Poétique de la métaphore, métaphores tellement inattendues et qui sont en réalité rien moins, une à une et peu à peu, qu’une pensée du monde. Humour profondément lucide et humain, généreux. D’où vient, lisant ce livre d’une insondable mélancolie que l’on ne puisse faire autrement que sourire, constamment sourire. Peut-être du bonheur d’avoir été reconnu ?
Spéciale dédicace... Tomas, Dita, Usclade, CUI, Kay, Cristina and so on and so forth...

12 commentaires:

  1. merci...
    je vais me renseigner. J'aime beaucoup qu'on me guide vers un livre et partager cela.
    :)

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  2. Pas lu mais je me souvenais du titre, joli !
    "Désir sans fin" me fait rebondir sur "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier", un livre (lu) certainement moins drôle.

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  3. Comme Christophe, le titre le dit quelque chose; je vais essayer de me le procurer ... Merci, Marieh2o

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  4. J'en rajoute une couche, merci Marie :-)

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  5. Un très joli livre, lu lors de sa sortie, partagé avec elle évidement.

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  6. Merci à tous de vos commenetaires et de me faire confiance pour vos lectures :). Si vous le lisez, envoyez moi vos appréciations, ça me fera plaisir! Et si, outre d'être de la lecture en soi, les blogs devenaient aussi des cabinets de lecture! J'aime partager et faire partager mes coups de coeur aussi bien que mes coups de gueule. Pis aussi mes coups de blues et mes bons coups...

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  7. Moi pour les bons coups, je ne partage pas ... ou alors je demande à y être aussi ... Pour les livres, je manque un peu de temps en ce moment, mais toute suggestion est la bienvenue, car la lecture, c'est comme l'écriture, c'est indispensable à mon équilibre ...

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  8. c'est un peu ça que j'aimerais , pouvoir partager des lectures et débattre...

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  9. @Dita : Bon... Ben on se lance ? :)))

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  10. il faudrait qu'on trouve un débat commun ... je ne vais pas sur les forums mais j'aime cette idée qu'un blog sert aussi à ça.
    Un peu comme quand on va au cinéma et qu'on prend plaisir à parler une bonne partie de la soirée, voir de la nuit de ce qu'on a vu et ressenti..

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  11. Je souris. Je vous souris. Ça ne fait pas avancer le débat mais c'est que je suis une contemplative. Et puis je me suis un peu invitée sans demander.
    Je reprends tout au début:
    Toc toc toc! Je peux rentrer?

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  12. Tout vient à point à qui sait attendre.

    J'ai donc fini le roman de Patrick Lapeyere ce midi, allongé dans la chaise longue de mon jardinet, cherchant à capter les derniers rayons d'un été ayant pris le parfum de la rentrée. Ce livre est tout comme tu dis, Marie, acuité, poétique de la métaphore. À moi qui ai vécu des histoires à la fois proches et différentes (une infinité d'univers, comme il dit à la fin), qu'allait donc me faire entre les mains ce livre potentiellement dangereux (par sa force évocatrice) ? Eh bien, je l'ai accueilli avec douceur, comme écrit par un frère, je m'y suis retrouvé un peu, mais juste un peu. Combien de fois j'ai voulu soufflé au personnage quelques répliques pour donner une autre tournure aux événements ;)
    Les deux derniers chapitres m'ont paru inutiles, mon ressenti et qu'il ne savait pas comment terminer son bouquin et il aurait pu le faire simplement en mettant un peu plus tôt le point final. J'ai aimé la construction destructurée, ces temps et ces personnages qui s'entrecroisent tournant autour de la fatale Nora. Une belle lecture, merci de me l'avoir soufflée.

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