jeudi 30 août 2012

Les maris, les femmes, les amants.

Et puis il y a lui, l'autre, "l'amant".

Au début, j'aurais pas donné cher de sa peau...

Amorce.
Jeu intense un soir de pluie battante. J'ai vu le loup, le renard et la belette.
Jeux pour moi inconnus.
Jeux de sexe, de cuir et de vinyle, jeux de miroir, jeux de séduction. 
Jeux de mains, jeux de vilaine. Jeu inversé. Jeux renversants. 
Juste des jeux. Juste des liens. Juste du chanvre ou du nylon. 
Liens quotidiens. Jeux de mots. Jeux d'ordres. Point d'orgue. 

Et puis, le temps... Assassin le temps ? Ou galant homme? Le temps. Un an. Deux ans. Presque trois. 
Premières fois. 
Premier week-end. Première nuit. Premiers jours. Main dans la main, nez dans le cou, balades d'amoureux... Liens quotidiens toujours. Intimité et quotidien. Rentrer dans la vie l'un de l'autre. 
J'ai résisté le plus que j'ai pu. Enfin, j'ai resisté un peu... Je me suis laissé envelopper de lanières et de caresses, de désir, de sexe torride, de sexe sombre et de sexe joyeux, de colliers et de bagues, de corsets et de bas... Rituels.

Pourtant j'aurais pas donné cher de sa peau. Au début. Et puis le temps... 

Sardine grillée. 
Ah ! C'est malin! 

PS: Tout cela est d'un convenu...

6 commentaires:

  1. Sardine grillée, certes, mais Sardine qui écrit si bien que ses billets sont toujours trop courts! Un autre, un autre!

    Quadramatique, Président du Fans Club de la Sardine Ecrivaine

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  2. Haleter au rythme obscène du désir, de l'envie et de l'amour... ce n'est jamais "d'un convenu", voyons ! (Je dis obscène mais... obscène pour ceux qui ne sont pas dans ce "rythme" là. ;))
    Très beau billet qui glisse à tel point sur la langue que je n'ai pu m’empêcher de le lire à voix haute. ;-)

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    1. Bonjour Rose et bienvenue ici. J'aime bien ce que tu écris ici et sur ton blog. A bientôt sur nos lignes!
      Marie, sardine.

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  3. Comme quoi donner un prix... On est peu de chose et soudain nous voilà introduit en bourse.

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  4. On ne sait qui du pêcheur ou de la sardine a péché l'autre, mais vous voilà bien accrochés l'un a l'autre semble-t-il...

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